Accusations d’agressions sexuelles : un humoriste dans la tourmente
Depuis mi-janvier, une vingtaine de femmes ont accusé l’humoriste français Seb Mellia d’agressions sexuelles et de violences, selon les témoignages recueillis par l’humoriste belge Florence Mendez. Ces témoignages, partagés sur les réseaux sociaux, ont suscité une vive polémique et ont entraîné des mobilisations à Bruxelles et Bordeaux.
Malgré les accusations portées contre lui, Seb Mellia nie en bloc les faits qui lui sont reprochés. Dans un message sur Instagram, il dénonce une “cabale” et affirme vouloir laisser la justice faire son travail. Cette affaire a également suscité des interrogations quant au maintien de ses spectacles, notamment à la Maison de la culture à Clermont-Ferrand, où un collectif féministe a exigé l’annulation de sa représentation.
Le débat autour du maintien de ses spectacles
La question du maintien des spectacles de Seb Mellia suscite de vives discussions, notamment à Nancy où l’humoriste est prévu pour une représentation en mars prochain. La Ville de Nancy, fortement mobilisée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, suit de près l’évolution de l’affaire et indique être en lien avec le promoteur du spectacle pour évaluer la situation. Cette affaire soulève également des questions sur la garantie de la sécurité du public lors de ses représentations, suite à des mobilisations et manifestations ayant perturbé ses spectacles précédents.
Face à ces accusations, Seb Mellia a reconnu avoir pu “offenser certaines de [ses] partenaires dans le passé, et sans le vouloir, par un comportement inapproprié”, tout en niant catégoriquement les accusations de viols qui pèsent contre lui. Les témoignages de victimes présumées continuent de se multiplier, augmentant la pression autour de cette affaire.
