Charles III prive Andrew et Harry de leur rôle de conseillers d’État
Deux membres de la famille royale britannique, le prince Andrew et le prince Harry, ont perdu leur rôle de remplaçants potentiels du roi Charles III en cas d’absence et de maladie. Cette décision découle d’une loi datant de fin 2022 passée alors inaperçue, évoquée récemment par The Times. Le prince Harry et son épouse Meghan ayant décidé de se retirer de la famille royale en 2020 pour s’installer aux États-Unis, et le prince Andrew étant en retrait en raison de ses liens avec le financier américain Jeffrey Epstein, la loi précise que seuls les membres actifs de la famille royale peuvent agir en pratique comme conseillers d’État, même si les membres non actifs conservent ce titre.
Le plan de Charles III se retourne contre lui
L’hospitalisation consécutive du roi Charles III et de la princesse Kate met en lumière les risques inhérents au plan du roi de réduire la famille royale au minimum. En effet, avec la double hospitalisation de ces deux figures incontournables de la famille royale, les commentateurs royaux se demandent si le monarque n’aurait pas été trop loin dans sa politique de réduction de membres actifs au sein de la famille royale. Cette situation relance également le débat sur le manque de personnes disponibles pour remplacer le roi en cas d’incapacité, étant donné que la loi de 2022 écarte également d’autres membres de la famille royale.
Une loi fratricide et un point santé
Le roi Charles III a pris des dispositions pour écarter de son intérim son frère Andrew, duc d’York et son fils Harry, duc de Sussex, tous deux en retrait de la famille royale britannique. Cette mesure a également un impact sur la princesse Beatrice, qui se retrouve exclue du rôle de conseiller d’État, bien qu’elle ne soit pas un membre actif de la famille royale. Alors que le roi s’apprête à être hospitalisé pour une hypertrophie bénigne de la prostate, la question de la succession en cas d’incapacité du monarque est au cœur des préoccupations. Les inquiétudes quant à la santé de la famille royale demeurent, notamment concernant la période pendant laquelle Charles devra se rétablir et l’absence de ressources pour le remplacer efficacement en cas de besoin.