Le Blue Monday : un concept marketing sans fondement

Le Blue Monday, une invention marketing

Depuis une quinzaine d’années, une expression revient sur le devant de la scène chaque mois de janvier : le Blue Monday, c’est-à-dire le “lundi le plus déprimant de l’année”. Pourtant, ce concept n’est en réalité qu’une invention à visée commerciale, sans fondement scientifique. En effet, l’équation censée prouver la dépression supposée de ce jour repose sur des facteurs largement infondés et inquantifiables. Son auteur, prétendu psychologue, avoue lui-même qu’il s’agissait d’une commande d’une société de publicité. Cette pseudoscience peut non seulement porter préjudice à la compréhension du public sur le sujet de la dépression, mais également encourager des comportements de dépenses compulsives, selon une étude britannique. Le Blue Monday, derrière son apparence anodine, masque donc des problématiques plus sérieuses.

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Le Blue Monday, une invention à visée commerciale

Le Blue Monday, présenté comme le jour le plus déprimant de l’année, est en réalité le fruit d’une campagne publicitaire menée par une agence de voyages en 2005. Sous des dehors scientifiques, ce concept n’est en fait qu’une création marketing, utilisant des arguments relativement entendables pour théoriser la dépression supposée de cette journée. En effet, les difficultés de la période hivernale et les problèmes financiers peuvent effectivement peser sur le moral. Cependant, il est important de distinguer ce phénomène hypothétique de la réalité de la dépression saisonnière, un véritable trouble qui affecte une partie de la population en hiver. Ainsi, au-delà du Blue Monday, il est crucial de prendre en compte la souffrance réelle que représentent les troubles de l’humeur et d’agir en conséquence.

La réalité de la dépression derrière le Blue Monday

Derrière le concept artificiel du Blue Monday se cache une réalité bien plus sérieuse : la dépression. Touchant environ un Français sur cinq, la dépression est une maladie aux symptômes bien identifiés, physiques et psychiques. Malgré une plus grande visibilité dans les médias, elle reste parfois difficile à comprendre pour l’entourage, ce qui peut engendrer des remarques maladroites et renforcer la culpabilité des personnes malades. Il est donc crucial de combattre les idées reçues sur la dépression et de soutenir les personnes qui en souffrent, en les accompagnant dans leur démarche de soins. La dépression n’est pas un choix mais une maladie, et elle mérite d’être traitée comme telle.

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