Le récit des faits
La comédienne française Judith Godrèche a récemment soulevé une affaire d’emprise qu’elle a vécue avec un réalisateur alors qu’elle était mineure. Dans une série d’autofictions diffusée sur Arte, elle met en scène son double, mettant en lumière la force de la domination masculine dans divers milieux. Sans nommer directement le réalisateur, elle a finalement dévoilé le nom de Benoît Jacquot sur Instagram, donnant ainsi une identité à un abus de pouvoir, tout en dressant le portrait d’un système d’emprise qui s’exerce dans les milieux artistiques et au-delà.
La série, intitulée “Icon of French Cinema”, raconte l’histoire d’une actrice qui revient en France après des années aux États-Unis, mettant en lumière les difficultés de se réinsérer dans le milieu du cinéma français. La narration alterne entre le présent et la jeunesse du personnage, révélant les effets de l’emprise subie pendant l’adolescence et son impact à l’âge adulte. La série dépeint également d’autres formes de pouvoir et violences qui s’exercent, mettant en lumière l’importance de l’amour maternel et de l’entraide.
Le témoignage de Judith Godrèche a suscité de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux et dans les médias. La prise de parole de la comédienne a fait écho à d’autres affaires d’abus dans l’industrie du cinéma, renforçant la nécessité de briser l’omerta et de poursuivre la lutte contre les abus de pouvoir et les violences.
